Connaître les quatre adversaires des Bleus ne vous a sûrement pas empêché de dormir hier soir ce qui est plutôt rassurant. Ukraine, Finlande, Bosnie-Herzégovine et Kazakhstan seront nos partenaires de jeu lors de l’année 2021 afin de valider un ticket pour le Qatar. Autant dire qu’il était impossible de tirer un tel groupe avant 1991. Allez, on se motive et voici autant de raisons que d’adversaires qui prouvent qu’on va se régaler.
Pour voir les deux meilleurs numéro 9 du monde s’affronter
France-Bosnie, c’est avant tout un match dans le match. Olivier Giroud face à Edin Dzeko. Dans leurs styles caractéristiques, ils sont souvent critiqués mais rarement égalés. Pendant que l’un dispose d’un temps de jeu réduit mais d’une efficacité monstrueuse, l’autre continue de porter (presque) à lui seul l’AS Rome, toujours orpheline de Francesco Totti. Ce n’est pas un hasard si le meilleur joueur de l’histoire de la Bosnie sera sur le terrain pour voir Olivier Giroud devenir le meilleur buteur de l’histoire des Bleus. Et ça durant le match retour au Stade de France… C’est écrit.
Parce qu’on va rencontrer le Kazakhstan pour la première fois
On en a marre d’affronter la Biélorussie et l’Albanie tous les quatre matins. Logvinenko, Dosmagambetov ou l’intenable ailier Kuat sont autant de noms qu’il me tarde de découvrir. En plus, fini les matchs sur des champs de patate puisque Astana s’est doté d’un synthétique nouvelle génération. L’idéal pour une belle rencontre face à la 118ème nation du classement FIFA.
Parce qu’on va affronter la seule nation capable de nous tenir tête
Ni la Croatie, la Suède ou le Portugal n’ont trouvé la solution pour battre la bande à DD. La France ne s’est inclinée qu’une seule fois cette année, face à la Finlande. Alléluia donc ! Un peu d’adversité et c’est pas trop tôt… Les coéquipiers du Père Noël avaient fait leur coup très proprement en nettoyant deux fois la lucarne de Mandanda. Rien d’un hold-up. Le match aller devrait être très tendu, servant d’échauffement grandeur nature entre les deux favoris de l’Euro en juillet.
Parce que les matchs contre l’Ukraine, c’est toujours incroyable
Étant né au XXIe siècle, mon enfance a été marquée par l’équipe de France et pas n’importe laquelle, celle qui perd. Tout le temps. C’est ce soir de novembre 2013 où Didier Deschamps (déjà lui) m’a fait vivre mes premières émotions très fortes derrière mon écran. La France nous offre une remontada, alors que ce mot n’est pas encore à la mode, face à une équipe d’Ukraine qui s’incline 3-0 à Saint-Denis. Le doublé de Sakho, la passe dé de Valbuena pour Benzema. Un autre temps. Sinon n’oublions pas que, certes amical, le dernier match entre les deux pays nous a offert 8 buts en octobre dernier dont un ciseau de Camavinga. Faites parler la poudre.
Ajoutez à cela l’Euro en juin, le Final Four de Ligue des Nations en octobre et le retour du public dans les stades… ÇA Y EST LE FOOTBALL EST VRAIMENT DE RETOUR !